Bourse "Leanne Freas Trout Exploration TravelGrant"
par Julia Stevens
"Cet hiver, au lieu de retourner aux États-Unis entre les deux semestres, j’ai choisi de rester en France. Depuis presque trois ans, je fais des recherches sur une femme, Katherine Baker (Bucknell Institute, 1892), qui était infirmière pendant la première guerre mondiale. J’ai décidé d’utiliser ce temps libre pour préparer la prochaine étape de mon projet : écrire un chapitre d’un livre sur elle. J’avais déjà beaucoup d’information, mais il y avait beaucoup de précisions qu’il fallait faire. J’ai dû consulter quelques archives mais aussi, je voulais voir les endroits où elle était stationnée. Aidée par la bourse Leanne Freas Trout Travel Grant, j’ai commencé mon voyage. J’ai visité quatre villes et j’ai trouvé des photos, des documents, et des sites très intéressants, mais surtout, c’était une expérience en immersion dans la culture française. J’ai partagé une galette des rois avec la guide qui m’a amenée au Chemin des Dames, j’ai découvert l’histoire de la famille qui réside sur la ferme où se trouvait un hôpital militaire, et j’ai vu des régions de la France que je n’ai jamais vues avant. C’était une expérience incroyable pour mes recherches et pour moi-même !"
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Katherine Baker : bucknellienne, infirmière, féministe et donatrice.
par Julia Stevens
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"À Bucknell je suis Presidential Fellow pour le projet "Bucknellians in World War I" dont le but est de découvrir et de commémorer les histoires des anciens étudiants de Bucknell qui ont servi dans la Grande Guerre de 1914/1918. Mon projet spécifique concerne Katherine Baker, une ancienne étudiante de Bucknell qui était infirmière pour l'Armée française. Avant la guerre elle était suffragette, réformatrice de l'éducation et la première femme avocate du comté de l'Union. Elle a tout abandonné pour aller en France afin de soigner les soldats où elle est allée avant même l'entrée des États-Unis dans la guerre. Elle a servi dans l'Armée française où elle est devenue la première femme caporale dans l'histoire de son régiment. Elle est morte en 1919 d'une pneumonie causée par le gaz toxique mais avant sa mort, elle a donné une grande somme d'argent à l'Association Henri Rollet pour construire un bâtiment pour leur orphelinat. Le bâtiment existe encore et j'ai eu l'opportunité d'aller à Paris pour le voir. L'association, maintenant nommé « ESPEREM » (un mélange des mots espoir, mère, et père), a expliqué que les filles qui y habitent voient Katherine comme une inspiration. Bucknell et ESPEREM planifient maintenant de conserver un lien fort entre nos deux institutions. Nous voulons créer un jardin commémoratif où les filles peuvent apprendre comment jardiner. Presque 100 ans après la mort de Katherine, son héritage va continuer à changer des vies grâce à Bucknell et à ESPEREM. »
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